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Cercle Renan Paris

12 octobre 2019

Lettre de Dominique Vibrac aux membres du Cercle Ernest Renan, après avoir demandé à quitter sa charge de Président.

Chers amis, 

Après avoir, à la demande de mon ami Guy RACHET, présidé l'ancien Cercle Renan, j'ai eu le plaisir de participer à la création de la nouvelle association, il y a désormais un peu plus d'un an. Au fil de ces mois, un nombre conséquent de conférences ont été organisées sur des sujets variés. Soit davantage d'ordre historique, en particulier regardant l'histoire des religions, des monothéismes et de leur origine. Soit davantage d'ordre philosophique. Mais les questions d'actualité n'ont pas été oubliées. 

L'axe dominant est celui de l'ouverture qui implique la transversalité. Ce qui  fait l'intérêt et la richesse d'une société savante qui est aussi un groupe d'amis, ce n'est pas simplement la qualité intellectuelle, la rigueur méthodologique, mais le cadre fraternel dans lequel les savoirs peuvent être partagés et les idées échangées. 

C'est dans cet esprit que j'ai eu le plaisir et l'honneur de présider aux destinées du Cercle Ernest Renan pendant ces mois écoulés. 

Vivant désormais la plupart du temps hors de Paris et à l'étranger je ne suis plus en mesure de continuer à assurer cette présidence. Je quitte donc cette charge. Je suis heureux que notre association poursuive son chemin. Je me réjouis de l'élection comme nouveau président de mon ami Pierre BOUTRY, homme de grande culture et excellent organisateur, très au fait, de plus, des méandres des administrations françaises. 

Dans un esprit de tolérance et une répugnance envers tout dogmatisme idéologique, de quelque bord qu'il puisse être, le Cercle Renan continuera donc sa route. Longue vie à lui. 

             Dominique VIBRAC

 

 

 

 

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30 octobre 2016

Bientôt Michel MAFFESOLI

Nous parlera du suiet : "le blasphème"  Né en 1944, sociologue de renommée internationale.

 

maffesoli

30 octobre 2016

Citation de Marcel JOUHANDEAU

mot de Jouhandeau " Pour une larme versée sur le Dieu que je perds, mille éclats de rire au fond de moi fêtent la divinité qui m'accueille partout. "

jouhandeau

30 octobre 2016

Hypathie : un exemple d'intolérance chrétienne

Hypatie d'Alexandrie est une mathématicienne, astronome et philosophe grecque d'Alexandrie. Née entre 355 et 370 selon les sources, elle meurt assassinée par des chrétiens en 415, martyre de la liberté de l'intelligence

hypathie mort

, démembrée et brûlée.

30 octobre 2016

15 Décembre : Pierre CONESA Stratégie et religion en Arabie saoudite

Chers amis,
Dans le cadre du Cercle Ernest Renan j'ai le plaisir de vous inviter à une conférence que donnera jeudi 15 décembre 2016 M. Pierre CONESA sur le thème "Stratégie et Religion en Arabie Saoudite";
Né en 1948, agrégé d'histoire, ancien élève de l'ENA, Pierre Conesa a été haut fonctionnaire du ministère de la défense avant d'être nommé directeur adjoint de la délégation des affaires stratégiques. Directeur de la Compagnie Européenne d'intelligence stratégique, il enseigne également à l'institut d'études politiques de Paris.
Il vient de publier un livre préfacé par Hubert VEDRINE, ancien ministre des affaires étrangères "Docteur Saoud et Mister Djihad. La politique religieuse de l'Arabie saoudite" (Robert Laffont).
La rencontre a lieu au café Bougainville, 5 rue de la Banque 75002 PARIS. Droit d'entrée (5 euros) sauf pour les membres du Cercle Ernest Renan.

Réservation et renseignements : 0608641810

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Conesa

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30 octobre 2016

Humeurs - Une chronique de l'écrivain Michel BELLIN

Sainte Hypatie

 

Chronique

Alors que d’aucuns béatifient, panthéonisent, vaticanisent à tour de bras et d’eau bénite, surtout en cette époque d’obscurantisme islamique et d’antiféminisme à la tribune outre-atlantique, bref, à temps et à contretemps je propose de placer sur nos autels intimes une païenne extraordinaire dont je viens de revisiter sur un écran l'existence et l'incandescence : Hypatie d'Alexandrie. J'en suis encore tout ébloui et déjà converti.

D'abord une évidence : lorsque cohabitent chez votre serviteur trois passions – le péplum, le goût des sciences, l'ardeur métaphysique – quel film peut-il plébisciter les yeux fermés sinon la dernière réalisation du prodige Alejandro Aménabar, revue tard ce soir sur DVD ? “Agora”bien sûr ! Enfin une antiquité qui pense ! Enfin une héroïne ne rimant pas avec Messaline ! Enfin une bienheureuse qui n’est pas soumise et catholique, mais rebelle et laïque ! Enfin des chrétiens qui ne sont plus de tendres agneaux déchiquetés par les lions mais bel et bien à leur tour des tigres assoiffés de revanche ! Enfin un (futur saint) Cyrille d'Alexandrie qui n'a pas une tête d'anachorète rêveur mais le masque odieux d'un ayatollah basané appelant à liquider les Juifs déicides et à lapider les jeunes chercheuses émancipées.

On me dira que le scénariste a poussé un peu loin le goupillon, qu'importe ! Je me suis d'ailleurs bien gardé avant la séance de cinéma d'éplucher les critiques (je connais par avance tous leurs poncifs dégoûtés : manichéisme, anachronismes, boursouflures, musique tonitruante etc.). Peu m'en chaut, je ne sais qu'une chose : je suis tombé raide amoureux de la belle et brillantissime astronome Hypatie (et, je l'avoue, un peu, beaucoup, passionnément... – je n'y peux rien, la Nature commande – de son jeune esclave Davus à l'œil charbonneux et à la lèvre boudeuse. Dommage, au IVe siècle, l'on ne portait plus la jupette mais déjà des braies bien trop décentes et déjà décadentes).

Retour au scénario d'une modernité confondante. Dans cette histoire haute en couleurs et bariolée de sang, sont au rendez-vous tous les thèmes contemporains qui me passionnent et me tourmentent : les religions, leurs surenchères, leurs massacres au nom d'un Dieu concurrent ; la fin d'une civilisation et le basculement du monde ancien ; la raison d'Etat qui dicte les trahisons et les conversions de façade ; enfin la figure de proue d'un féminisme à la fois lumineux et ombrageux (quelle femme oserait aujourd'hui offrir à son amant transi, en guise de panty de soie, le linge imbibé de son sang menstruel pour affirmer à quel point elle entend rester libre vis-à-vis de tous les mâles en rut !). L'asexualité chez une femme de l'Antiquité mais aussi sa rigueur scientifique, sa confession d'athéisme, l'amour de la liberté mais sans rien céder au charme ni à la beauté, est-ce anachronique ? Du cinoche ? Sans doute mais on s'en fout. Raquel Weisz illumine. C'est elle la plus belle, la plus sage, la plus forte. Et plus elle s'entête dans son combat, plus elle approche de sa vérité scientifique (non plus le cercle sacré mais la révolutionnaire ellipse), plus je l'ai soutenue contre son amant sans couilles et les cruels talibans chrétiens qui pour finir n’en feront qu’une bouchée : Hypatie, savante martyre, périra démembrée devant la croix qu’elle a refusé d’embrasser. Subito santa ! Subito santa ! Ça nous changerait tellement des pontifes égrotants et des curés prédateurs !

Après une telle vision, je me sens agité. Tout se mélange dans ma tête : la bibliothèque d'Alexandrie, le dynamitage des statues d'Afghanistan, les massacres de Gaza hier et d’Alep aujourd’hui, mon propre récit Ieschoua mon Amour, le drame de la Shoah, l' « hypothèse Dieu », les appels au meurtre de saint Cyrille, les femmes flagellées là-bas pour avoir montré une infime parcelle de leur peau, d'autres diabolisées ici pour voiler 99% de leur corps... Toujours et partout l’effroi du corps féminin et la fétichisation de la virginité, trophée réservé au Mâle ! Là-bas leur soumission, ici leur marchandisation. Dans les deux cas, leur humiliation.

Mais pour finir, de ces deux miss, laquelle fut la plus exceptionnelle ? La vierge Miriam qui, au 1er siècle pendant J.-C., fut capable d’enfanter l’Eternel dans une grotte illuminée par un astre miraculeux ou bien la disciple d’Hypatie, notre Jocelyne Bell Burnell qui, en 1967, fut la première à découvrir un pulsar ? L’une s’est démultipliée en avatars de déesses ayant des millions d’adeptes catholiques. (La meute des théolochiens sniffeurs d’âme et pisteurs de Pépin Originel a réussi cet autre prodige : stariser une seule femelle pour diaboliser toutes les autres !) Mais grâce à la descendante d’Hypathie, on a découvert ensuite plus de 1000 pulsars et l’astronomie a fait un bond en avant décisif. Avec un gros bémol à la clé, encore un affront en blouse blanche : si l’étudiante surdouée dut passer outre le scepticisme de son directeur de thèse, c’est bien Antony Hewish et non pas elle qui, en 1974, obtiendra – seul – le prix Nobel de Physique. Machisme pas mort…

Qu’importe, la femme est décidément l’avenir de l’homme ! Et son combat pour l’émancipation et l’égalité, plus actuel que jamais.

Hypatie d'hier, Hypatie d'aujourd'hui et de toujours. Femmes intelligentes et progressistes. Femmes si belles, femmes rebelles… Même dans les bras de Morpheus-Davus, il va m'être bien difficile de trouver le sommeil tant je me sens minus et admiratif !

 

 

Michel Bellin, écrivain

www.michel-bellin.fr

Hypathie

28 octobre 2016

conférence exceptionnelle 17 novembre

conférence de M. Jean-Louis MARGOLIN dans le cadre du Cercle Ernest Renan sous la présidence de Dominique Vibrac

"Généalogie des principaux paradigmes du totalitarisme japonais"

Né en 1952. Il est agrégé d'histoire, maître de conférences à l'université de Provence Aix-Marseille I et directeur adjoint de l'institut de recherche sur le Sud-Est asiatique (IRSEA) du CNRS et de l'université de Provence, à Marseille. Jean-Louis Margolin est par ailleurs membre du comité de rédaction de la revue d'études asiatiques Moussons.
Spécialiste reconnu de l'Asie au XXe siècle, il s'est consacré à l'analyse du crime politique de masse en Asie de l'Est. Il a collaboré à la rédaction du Livre noir du communisme en intervenant pour le domaine de l'Asie.

Inscriptions : 0608641810

japon

3 octobre 2016

conférence de Sophie de MIJOLLA-MELLOR : jeudi 27 octobre


L'arrogance : une posture artificielle d’agression

L’arrogance est si répandue et variée dans ses manifestations que l’on pourrait douter de la possibilité d’en
cerner la nature, bien que l’intensité des sentiments essentiellement négatifs qu’elle provoque en retour en
font un phénomène clair en soi. Je propose donc d’y voir non pas un trait de caractère fixe et encore
moins un symptôme psychopathologique déterminé, mais plutôt une posture, c’est-à-dire une attitude
psychique construite voire acquise ou apprise, que le sujet adopte à l’égard des autres et de la vie en
général à des fins défensives, sachant bien entendu que la meilleure défense est souvent l’attaque.
Deux dimensions sont dès lors d’emblée sollicitées : la première est l’artifice, la seconde la violence.

.

 

 

     le Jeudi 27 Octobre à 17h

 

au café François Coppée, 1 Boulevard du Montparnasse, 75006 Paris
Accès :
directement à la sortie du Métro Duroc (lignes 13 et 10)

Sophie de MIJOLLA-MELLOR est psychanalyste et auteur. Professeur émérite de l'Université de Paris Diderot, elle préside l'Association "Interactions de la psychanalyse" et dirige la Revue Topique.

 

lion

 

8 septembre 2016

Conférence 22 septembre

Conférence dans le cadre du Cercle Ernest RENAN, lieu : Café François Coppée (métro Duroc) 1 boulevard du Montparnasse, Paris 6e.

Jeudi 22 septembre 17h

Philippe d'IRIBARNE, sociologue, directeur de recherche au CNRS, "Le rapport à la faute dans différentes cultures".

Inscription et renseignements auprès de Dominique VIBRAC, Président du Cercle Ernest Renan au 0608641810

(conférence gratuite, 6 euros 50 de consommation à régler au café)

po

1 août 2016

renan dans le texte

renan-ernest_1RENAN dans le texte dans tous les sens du terme

 

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